Mais qui aurait dit ?

Certainement pas moi en tout cas !

Alors qu’en 2018 je prenais la décision de me remettre en forme, jamais, au grand jamais, je n’aurais affirmé être un jour de ceux qui peuvent dire avoir fait un marathon.

Retour en 2018

Et puis voilà ! Alors que l’appli téléchargée sur le téléphone me dictait de sortir et d’aller faire un 10 Km, je me suis questionné à savoir ce que ça allait bien pouvoir donner. Car il faut savoir que, de toute ma vie, je n’avais jamais couru plus que 6 Km. Et n’oublions pas ici que mes entraînements les plus intenses ont été faits alors que je courais des 800 & 1500 mètres. Mais bon, advienne que pourra ! Si j’ai été capable de faire des drops à vélo à flanc de montagne qui me donnaient totalement la chienne (fix d’adrénaline oblige), alors ce n’est pas un 10 Km qui allait me faire reculer.

Retour en 2019

Et 10 Km plus tard, j’ai bien réalisé que la limite n’avait pas été atteinte, et on aurait dit que la petite appli aussi avait compris ça, puisqu’environ 10 jours plus tard, la distance grimpait à 15 Km.

Et le résultat étant le même, j’ai décidé de prendre de l’avance, et puis de me taper un 21,1 Km, juste pour voir ce que ça allait donner. Ma foi, ça a fonctionné, je suis passé à travers ! Et dès lors je n’ai jamais arrêté de croire en mes capacités à relever des défis du genre.

Il va de soi qu’à un moment donné, j’ai atteint ma limite. À 30 Km, c’est là que mes jambes ont pris l’habitude de me laisser savoir que ça ne passait plus, elles crampaient. Alors c’est donc dire que depuis 2019, je savais que la marche serait haute pour arriver à 42,2 Km.

Retour en 2020

Mais en 2019, et puis 2020, encore là, je ne me racontais pas un jour pouvoir me taper un marathon. Je voulais juste courir le plus possible, quitte à risquer des blessures débiles juste pour être classé en tête de lice du club X sur Strava avec plus de 100 Km courus dans ma semaine. Comme si ça allait améliorer quoi que ce soit à mes capacités, je voulais juste me prouver… me prouver quoi au juste ?

Jusqu’à ce que je lise et relise encore à quel point les journées de repos sont importantes. Que c’est à ce moment que mon corps se reconstruit. D’autant plus que ce n’est pas en vieillissant que cette capacité à tendance à s’améliorer, bien au contraire !

Retour en 2021

J’ai suivi à la lettre les programmes d’entraînements, et les journées de repos établies. Mais ça ne m’a quand même pas empêché de rater ma première tentative de marathon solo.

Qu’à cela ne tienne, je n’allais pas baisser les bras, et j’ai repris le même programme d’entraînement pour finalement arriver à courir l’entièreté de la distance durant la prise 2 d’un autre marathon solo.

Ici en 2022

J’inscris ici un vide qui m’apparaît immense, puisque de novembre 2021 à février 2022, j’ai quelque peu erré, comme si l’atteinte de mon but avait créé un vide d’ambition.

Mais je pense que le déclic s’est fait lorsque j’ai commencé à recevoir les courriels pour la Course des Pompiers de Laval, et que je me suis dit que ça serait plus que bien si je commençais à regarder à quelle date je devrais débuter mon prochain programme marathon, et faire de mon demi marathon, mon premier marathon officiel comme étant un franc succès.

Mais qui aurait dit ?

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