CMYK

Je n’aurais jamais cru faire ça un jour, écrire sur une de mes photos.

Mais depuis que j’ai pris cette décision de m’arrêter, lors de mes sorties, pour capturer ces petits moments de beauté, je réalise à quel point la vie peut être belle n’importe où (y a une autre histoire qui se cache ici).

L’histoire de cette dernière photo n’a rien de très particulier, je prenais seulement une plus longue marche que d’habitude pour essayer de faire passer ce mal qui m’afflige au niveau du mollet gauche, et puis tout à coup j’ai vu cet arbre, et j’ai trouvé qu’il avait fière allure (ici aussi se cache une autre histoire).

Dans un tel cas, bien souvent, je dégaine le téléphone, deux coups sur le bouton d’allumage plus tard, l’appareil photo est activé, et puis j’enfile deux, ou trois, ou même quatre clichés, et puis je poursuis mon chemin. C’est réellement le principe du Carpe Diem, et puis je me dis que je jetterai un œil plus tard, et voir si elle vaut la peine de la repeindre avec quelques filtres avant de la publier.

Bon, pour ceux qui ont un œil un peu plus aguerri, je ne cacherai pas que je suis plus qu’amateur de l’outil “HDR” qui peut faire ressortir adroitement certains détails insoupçonnés, et puis par la suite je prends un malin plaisir à appliquer quelques filtres qui viendront agrémenter l’image captée. Car je l’admets d’emblée, je ne pense pas avoir jamais été en présence d’un ciel aussi lourd, mais j’ai comme l’impression que ce couvercle vient très bien contre balancer tout le vert qui se trouve en-dessous, le résultat final est bon.

Et ce que je trouve de plus particulier avec ce dernier cliché, c’est l’équilibre entre la gauche et la droite. Je rappelle ici qu’en tout et partout, le temps de sortir mon téléphone, et de le remballer après les captures, on parle d’un arrêt d’environ 30 secondes, alors il n’est aucunement question de penser que j’avais un but autre que d’avoir un souvenir de l’arbre, c’était vraiment mon unique objectif. Alors voilà, après coup je découvre à quel point la symétrie entre l’asphalte et le gazon est bien délimitée, et puis l’arbre, bien que planté un peu plus à droite, vient se placer bien au centre… Oh que j’aime ça une symétrie pareille !

Et pour cette fois-ci, je n’ai pas voulu me positionner au niveau du sol comme je le fais lors de mes sorties de course, car je voulais être bien certain de placer le focus davantage sur l’arbre que sur l’asphalte que je bouffe depuis des mois.

Par la suite, et ça je le savais depuis longtemps, et bien j’aime les images où le vert et le bleu prédominent, mais aussi, où le jaune des lignes, sur l’asphalte noire, apporte un je-ne-sais-quoi, sinon que je sais que j’aime ça ! Et dans ces temps-ci, c’est le temps où on voit les camions de la voirie justement refaire ces démarcations, alors j’en profite !

Finalement, on peut bien se demander à quoi ressemble le cliché initial… Un peu plus terne, certes, mais quand même !

Est-ce que je triche ? Ou bien est-ce que je vois la vie plus belle qu’elle ne l’est en “réalité” ? Je ne suis pas sûr de la “bonne réponse”, mais ce qui est certain, c’est que ça me rend heureux 😁

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2 Responses

  1. Le maquillage de cette photo la rend plus dramatique. La version originale est splendide, mais la version retouchée génère plus d’émotions.
    Mais comme toujours, une photo fantastique !

    • Il est vrai que j’ai réalisé, en utilisant le fonction HDR à outrance, que lors des sorties nuageuses, il est très facile de transformer une photo en lui donnant un air dramatique. Les nuages peuvent devenir tout simplement apocalyptiques.
      La fonction «Drame», de l’application Snapseed, permet d’ailleurs d’accentuer encore plus le ressenti de panique ou de frisson.

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