Fragile désir de vivre

Je titube et suis gris d’une vie qui m’en fait voir de toutes les couleurs.

J’ai le désir de vivre fragile, certes. Mais il me suffit de mettre la tête dans les nuages, les deux pieds cloués au sol, pour mourir d’envie d’embrasser cette existence comme si c’était la dernière.

Je rêve en noires et blanches, certes. Mais je traverse quand même en couleurs les plus belles saisons de ma vie.

J’ai cet immense privilège de pouvoir savourer le ciel de mon enfer ici-bas, et me sentir plus léger que tous ces démons qui tentent de me tirer six pieds sous terre.

Ça chatouille sur ma joue tandis qu’une larme de joie s’échappe du coin de mon œil. L’évasion est rendue possible grâce à la 9e symphonie de Beethoven. Cette ode à la vie que je voudrai emporter au-delà de mon trépas.

Et malgré mes ailes calcinées, je suis aux anges depuis que les ténèbres se sont exilées de mon âme. Je flotte et virevolte-face à cet astre qui m’embrase et me consume. Comme quoi l’enfer peut nous surprendre à tout moment.

Et après un long soupir, je me sens lasse et fatigué de tout ce va-et-vient entre l’ombre et la lumière. Je demande juste à pouvoir me poser et me reposer en paix, quelques instants, ou une bonne fois pour toute.

Fragile désir de vivre

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4 Responses

  1. Les jours les annees tout passe tres vite mon chumy et des x tu fait de belle rencontre comme quand ont ses rencontrer .lache pas mon poetre preferer.

    • Merci mon chum, t’es vraiment super gentil de me voir comme un poète 😊 J’ai encore des trucs qui me prennent la tête, mais je te contacte sous peu. Ça fait plus d’une fois que je me dis que je voudrais qu’on aille courir ensemble, un petit 35 minutes, tous les deux bien relaxes.

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