Un bruit blanc comme neige

J’ai les idées blanches, probablement parce qu’un jour j’ai finalement cessé de broyer du noir. Et quand je cours, les ténèbres ont tendance à s’évaporer pour laisser place à toute la lumière qui m’habite. La respiration devient si fluide que j’enchaîne les discussions avec toutes celles que je ne côtoie que dans ma tête. Et il m’arrive même de chanter, le sourire aux lèvres, les chansons tristes d’une liste de lecture vide.

Tous mes rêves deviennent gigantesques et colorés, et c’est alors que je prends conscience que je suis le Superhéros de ma vie, capable de tous les réaliser.

J’ai donc soif de ne plus avoir la gorge sèche ! Et de me vider le crâne comme je ferais avec mon bac de recyclage ! Toutes ces idées à rejouer avec une musique différente, comme un hommage à Metallica, mais accompagné d’un orchestre symphonique.

J’y crois tellement que le bonheur me poursuit même après la fin de ma course. Alors que je suis complètement dopé aux endorphines, je respire le bonheur tandis que j’ai transpiré tous mes problèmes. Et ma soif de vivre vaut absolument tous les efforts déployés pour avoir évacué tous mes démons.

Un bruit blanc comme neige

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